Étudiants : comment bénéficier de bons remboursements sur mes frais de santé ?

02/11/2018
remboursement sécurité sociale étudiante

 

Auparavant, chaque élève inscrit en études supérieures devait obligatoirement choisir une mutuelle, moyennant une cotisation de plus de 200 euros. Ce dispositif a évolué à la rentrée 2018, puisque le Gouvernement a décidé de supprimer la Sécurité Sociale Étudiante. Cette suppression est progressive et sera totalement appliquée au 31 août 2019.

Ce que cela change pour vous, étudiants : vous avez dorénavant le droit de bénéficier de la couverture santé de vos parents ou tuteurs légaux, et éviter de payer la cotisation. Bien qu’une participation de 90 euros pour la Contribution Vie Étudiante et Campus (CVEC) est demandée, exceptés pour ceux qui bénéficient d’une bourse. Mais saviez-vous que l’Assurance maladie ne couvre pas intégralement vos soins ? Ainsi, quelles sont les solutions qui s’offrent à vous pour obtenir des remboursements élevés ?

Souscription à une mutuelle étudiante : quels avantages ?

Désormais affilié à la Sécurité Sociale de vos parents ou de votre tuteur légal, c’est l’Assurance maladie qui gèrera le remboursement de vos soins. Cette prise en charge varie d’un soin à l’autre, puisque la Sécurité Sociale va se baser sur un barème précis. Cette prise en charge peut aller jusqu’à 70% (ou 90% pour les affiliés du Régime Local), mais elle peut aussi être inexistante. À titre d’exemple, ne sont pas remboursés les frais liés aux dépassements d’honoraires des médecins ou encore les frais de séjour en cas d’hospitalisation pour les affiliés du Régime Général.

C’est là qu’intervient la mutuelle : elle va prendre en charge les frais moins remboursés par la Sécurité Sociale, sous simple présentation de votre carte vitale ou de votre carte d’assuré. Vous obtiendrez de meilleurs remboursements lors de vos consultations médicales chez votre médecin traitant, d’une prise en charge plus élevée sur vos frais en optique, en dentaire, en cas d’hospitalisation et vous pourrez bénéficier du tiers-payant.

Concernant les frais non remboursés par la Sécurité Sociale, comme la médecine naturelle par exemple (sous condition que la mutuelle couvre la médecine douce), l’assuré devra adresser les pièces nécessaires à sa complémentaire pour obtenir le remboursement.

Un contrat d’assurance santé s’adapte en fonction de la situation et des besoins des assurés. Vous choisissez l’organisme assureur de votre choix et vous précisez les postes de dépense qui vous importent le plus. Si vous avez des besoins en optique par exemple, pour le port de lunettes ou de lentilles, votre complémentaire pourra intégrer des garanties renforcées dans ce domaine.

A SAVOIR : les nouveaux inscrits en enseignement supérieur à la rentrée 2018 sont d’office affiliés à la protection de leur tuteur. Pour ceux qui étaient déjà en études supérieures et qui poursuivent leur scolarité, ils continueront d’être affiliés à la Sécurité Sociale Étudiante jusqu’au 1er septembre 2019. Passé ce délai, ils basculeront automatiquement vers la CPAM.

À lire aussi : Réforme de la Sécurité Sociale Étudiante 2018 : qu’est-ce qui change pour vous ?

Complémentaire étudiante : quelle protection ?

En plus de pratiquer des tarifs réduits, les complémentaires étudiantes proposent des services et des garanties adaptées à vos besoins : moyens contraceptifs, sevrage tabagique, assurance accident du travail et maladies professionnelles.

Des assurances qui vous permettent d’être protégé :

  • contre les accidents survenus pendant vos cours, lors de sessions en atelier ou en laboratoire par exemple,
  • contre les risques sur votre lieu de stage cadré par une convention de stage (sous réserve d’effectuer un stage inférieur à 2 mois).

Enfin, il est bon de savoir que des aides existent pour financer votre couverture santé. Elles permettent d’aider les jeunes à se procurer une protection optimale pour réaliser leurs études sereinement. Ainsi, la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS) sont des dispositifs d’aide. Certaines conditions doivent néanmoins être respectées pour pouvoir y souscrire.