Homéopathie, acupuncture, ostéopathie, chiropractie, sophrologie ou encore réflexologie… En France, vous êtes de plus en plus nombreux à favoriser la médecine douce. Malgré l’engouement pour la médecine alternative, à l’inverse de la médecine dite traditionnelle, les remboursements sur ces pratiques sont rarement pris en charge par la Sécurité sociale.
Pour obtenir une prise en charge sur ces prestations, des contrats de mutuelle santé prévoient un forfait médecines douces afin de réduire le reste à charge des assurés.
Voyons ce qui détermine ces disciplines et les solutions qui s’offrent à vous pour obtenir des remboursements sur les soins en médecine douce.
La médecine douce : une discipline complémentaire à la médecine générale
Tandis que la médecine traditionnelle nécessite une consultation chez un médecin conventionné et prescrit en majorité la prise de médicaments pour soigner son patient ; la médecine douce est une discipline peu intrusive, centrée sur le bien-être et qui a pour vocation à agir en amont, avant l’apparition des symptômes.
Est considérée comme médecine douce :
- La sophrologie,
- La réflexologie,
- La chiropractie,
- La diététique et la nutrition,
- L’ostéopathie,
- Le shiatsu,
- La naturopathie,
- L’homéopathie,
- La luminothérapie,
- L’acupuncture,
- L’étiopathie,
- Les massages orientaux et la médecine chinoise.
Cette médecine non conventionnelle n’est pas reconnue par tous, mais attire de plus en plus d’adeptes qui recherchent des pratiques moins intrusives pour le corps et l’esprit. Il est cependant rare que leur prise en charge soit proposée, mais le remboursement de ces soins n’est pas incompatible avec certaines mutuelles santé.
Découvrez les avantages des réseaux de soins : point incontournable pour choisir une bonne mutuelle.
Médecine douce : quel remboursement par la Sécurité sociale ?
L’Assurance maladie prend rarement en charge les médecines alternatives. Elle est inexistante pour des disciplines comme la sophrologie, l’étiopathie, l’ostéopathie, l’acupuncture et la naturopathie. La Sécurité sociale intervenait un temps sur l’homéopathie, mais elle a été progressivement exclue de son champ d’application.
Toutefois, la Sécurité sociale peut prendre en charge des séances d’hypnose ou quelques traitements par homéopathie, sous condition de faire appel à un médecin conventionné. Un remboursement à hauteur de 70% est alors prévu. De plus, les médicaments homéopathiques qui indiquent une étiquette bleue sont pris en charge à 70% par l’Assurance maladie.
Mutuelle santé : quel type de couverture pour la prise en charge de la médecine douce
Si vous jugez que le remboursement effectué par l’Assurance maladie ne correspond pas assez à vos besoins en médecine douce, sachez que certaines complémentaires santé ont développé des garanties spécifiques. Souvent indiquées comme un forfait « médecines douces », elles peuvent également apparaître sous forme d’options dans votre contrat de complémentaire santé. Les garanties dédiées aux médecines alternatives comprennent souvent :
- Un forfait médecines douces (forfait annuel ou forfait à la séance) : prise en charge sur certaines prestations de médecines alternatives selon le taux de remboursement du contrat et d’après un nombre de séances limitées par an ;
- Certains contrats prévoient des garanties immédiates à la souscription, sans délai de carence.
Nous vous conseillons de vérifier les clauses ou de vous faire accompagner par un courtier en assurances, qui saura établir une offre qui prend en compte ce type de garanties.
Avant de souscrire à une mutuelle dédiée à la médecine alternative, comparez en amont s’il n’est pas plus avantageux pour vous en matière de coût, de conserver votre complémentaire actuelle en y ajoutant ces garanties.
Comment choisir la bonne mutuelle médecine douce ?
Mêmes si des contrats prennent la dénomination « mutuelle médecine douce », dans les faits, ce sont des contrats de complémentaire santé qui inclus des garanties médecine douce en plus de la prise en charge sur les soins courants, l’optique, le dentaire, l’hospitalisation, etc. L’intérêt étant de bénéficier d’un seul et même contrat qui couvre l’ensemble de vos besoins, aussi bien en médecine traditionnelle que douce. En revanche, certaines complémentaires peuvent proposer un renfort sur la garantie médecine douce.
Dans tous les cas, il est important de dresser une liste de vos besoins en constatant les disciplines qui vous intéressent le plus (acupuncture, homéopathie, ostéopathie) afin de vous assurer que votre mutuelle prend bien en compte la prise en charge de ces séances. Il serait dommage de souscrire à un forfait médecines douces pour finalement s’apercevoir que votre complémentaire ne prend pas en charge certaines pratiques.
En règle générale, votre complémentaire fixe un nombre limité de séances remboursées par an avec un montant plafonné. Par exemple : remboursement de 6 séances par an dans la limite de 40 euros par an, ou encore, une prise en charge pour un montant annuel de 120 euros. Elle peut aussi définir les disciplines concernées et donc, en exclure certaines. Bien souvent, les complémentaires inclus les traitements par manipulations, telles que l’ostéopathie, la chiropractie ou encore l’étiopathie.
En somme, si vous constatez les bienfaits de la médecine naturelle sur votre santé, des solutions existent pour que vous puissiez bénéficier d’une meilleure couverture santé. Le tout est de comparer les offres en fonction de vos besoins.